samedi 23 juillet 2011

du "Matricule des Anges" (cliquer) - que nous remercions -

vendredi 22 juillet 2011

JC Bailly au Théatre le 9 juillet 2011

no pasa nada

lundi 11 juillet 2011

lettres sur Cour 2011: vingt ans et quel succès !

 MERCI à tous les participants & organisateurs, aux invités bien sûr

d'un clic vous pouvez
lire ici et
voir là et comparer à 2005 par exemple

(en attendant les autres photos que vous pouvez nous envoyer)

lecture publique JC Bailly


Lettres sur Cour 2011



mardi 5 juillet 2011

jazz-écriture

Tu t'es perdu un peu en venant à Lettres sur Cour et puis enfin tu as retrouvé un plan de la ville et te voici dans le grand amphithéatre de Vienne, un peu de pluie menaçe ... mais qui et après tout quelle importance ?  tu trouves que le jazz qu'on entend ce soir sonne bien (tu connais mal cette musique, mais tu l'aimes: plus que tout tu aimes les trios, les petites formations, mais après tout cet ensemble de cuivres, hein ?). Jouer c'est comme écrire, choisir de partir du vide - du silence - au début il n'y a rien (Claude Simon) -, et commencer comme ça, un mot, une image, un paysage par la fenêtre te dirait peut être JC Bailly pendant ce trajet qu'il décrit au début du Dépaysement. Et l'image fait choc, fait billard dans ta tête avec des idées, des souvenirs réels ou transformés. Là c'est le thème central, une petite phrase qui naît dans la gare de Vienne, quand tu traverses sous les quais le tunnel un peu miteux près d'un grand black bagarreur et ivre, puis bien sûr le motif initial est repris, avec un tempo et un octave différent.

Ton voisin, un type qui travaille "si tu veux dans un genre secteur quaternaire près de Lyon" a l'air de s'y connaître en sax et pense justement  que là sur scène c'est un virtuose, en somme un type qui a beaucoup travaillé. Les mots, le solfège, un rythme d'une manière ou l'autre, mais avec du temps, ça oui. Il a une bonne tête, te présente sa femme qui est colombienne et dont le sourire est lumineux et ouvert: tu leur prêtes Austerlitz de Sebald, et ils te le rendront l'an prochain, ou alors un peu après la fin du monde, quand on aura le temps !

LSC en 2007 et 2008 (d'autres visages et les mêmes)













le Trio PARL à Lettres sur Cour




et pour les retrouver (presque) en direct cliquer ici !

lundi 4 juillet 2011

le Miroir qui Fume



Le Musée de Saint Romain en Gal, partenaire de jazz à Vienne et de Lettres sur Cour, organisait en plein air un Brunch Mexicain : Ambiance  très colorée , temps superbe,  bonnes spécialités de là-bas préparées par un chef mexicain renommé, musique par un groupe de mariachis authentiques (musique traditionnelle du Mexique), tous les natifs d’Amérique latine de la région semblaient s'être donnés  rendez-vous (+ 200 personnes sur place)
  Lettres sur Cour offrait aux enfants présents par la voix de jacqueline Doulcet  une lecture de contes mexicains et des jeux crées « sur mesure » pour l’occasion qui leur permettait de découvrir le Mexique de façon ludique.
Une belle journée au soleil du Mexique !

D.M.

au Musée de Saint Romain en Gal , le samedi 2 juillet

Voyage au pays du No pasa nada par la Cie Le miroir qui fume

Cette « lecture théâtralisée » d’une heure écrite et mise en scène par manuel Ulloa-Colonia et interprétée par lui-même accompagné de Odille Lauria, Giovanni Ortega et Paola Cordova, nous a enchanté.

L’idée de présenter un panorama de la littérature mexicaine, riche s’il en est d’auteurs majeurs, sous cette forme ludique mais néanmoins assez exhaustive nous a paru excellente. En s’inspirant d’un essai de Philippe Ollé-Laprune, l’un des meilleurs expert français de cette littérature, la compagnie réussi l’exploit de nous embarquer dans le monde coloré des lettres mexicaines , un monde parfois joyeux marqués par une culture de la fête voire de l’autodérision, mais aussi pouvant plonger dans les  abimes sombres d’une désespérance sans fin.
Les acteurs tous excellents ont portés magnifiquement ce texte qui a pu constituer pour beaucoup comme une invitation à pénétrer un monde littéraire jusqu’alors inconnu pour eux.

D.M.